La fin d’une période bénie ?
Il faut dire que le choc est rude pour une Suisse qui n’avait pas connu de tels niveaux depuis 4 ans. Nous nous étions presque habitués à des taux à ras le plancher et le cap psychologique des 1% est toujours dur à digérer. Cependant même si les signaux semblent défavorables, il ne faut pas céder à la panique.
Ce brusque infléchissement à la hausse est dû avant tout à l’annonce de la Fed d’augmenter ses taux directeurs plusieurs fois courant 2022 pour essayer de juguler l’inflation qui frappe en ce moment aux États-Unis. De ce côté de l’Atlantique, rien de comparable, ni la Banque Centrale européenne, ni la BNS ne semblent disposées à lui emboîter le pas. Il faut dire que la hausse des prix reste relativement faible chez nous en comparaison. Les analystes ne s’alarment donc pas outre mesure et s’attendent à une hausse limitée du coût du crédit en Europe et encore davantage en Suisse.